À l’ère du numérique, les processus de production traditionnels sont bouleversés par de nouvelles pratiques. La FAO (Fabrication Assistée par Ordinateur) gagne du terrain. L’utilisation de programmes pour piloter les machines offre de nombreux avantages, tant du côté de la flexibilité que de la fiabilité. Encore faut-il anticiper les bonnes programmations pour les bons projets !

Comment tirer profit de la FAO et simuler vos projets de fabrication en amont ? Pour bien saisir les enjeux et être guidé pas à pas dans cette étape cruciale de la production, suivez notre guide !

FAO et simulation de projet : de quoi parle-t-on ?

 

Qu’est-ce que la simulation appliquée à la FAO ? Concrètement, il s’agit de simuler des trajets d’usinage, calculés en tenant compte de facteurs précis (machine, outils, montages d’usinage, pièce finie et brute). Le programmeur est chargé de réaliser ces simulations. Généralement, il est intégré à l’équipe des programmeurs mais peut aussi être rattaché au service méthode.

La simulation permet d’anticiper la production. Le coût horaire d’une machine étant élevé, l’objectif est d’économiser du temps en préparant les programmes d’usinage. Le temps consacré à la simulation de projet, c’est autant de temps épargné sur la mise au point et la préparation de la machine dans l’atelier. Ainsi, si certaines pièces ne demandent que dix minutes pour l’usinage à proprement parler, il faut parfois prévoir deux heures pour les étapes successives de préparation, vérification, contrôle et ajustement des machines.

La valeur ajoutée de la simulation en FAO se trouve donc dans la réduction du temps de monopolisation de la machine pour des activités qui ne sont pas directement productives.

 

À quoi sert la simulation de projet ?

 

Les avantages offerts par la simulation de projet sont nombreux :

  • Contrôler l’état final de la géométrie à usiner en tenant compte des cotes, des tolérances et de l’état de surface. Avez-vous usiné une pièce conforme aux attentes du client ?
  • Prendre en compte les contraintes cinématiques de la machine, c’est-à-dire limiter les courses et l’amplitude des axes de rotation. Cela évite à la machine de se retrouver dans une position hors course qui rend la réalisation du programme impossible par manque de place. Les angles sont clairement définis pour empêcher les positions impossibles à atteindre.
  • Veiller à la faisabilité de l’usinage en réglant le positionnement de la pièce avant de lancer la machine. Si vous lancez l’usinage d’une pièce complète sans vous assurer en amont que la machine dans l’atelier sera capable de supporter les paramètres de production, vous prenez le risque de devoir tout recommencer. Ce qui représente à la fois une perte de temps et d’argent.
  • Prendre en compte l’environnement de la machine, notamment le palpeur, le magasin d’outils ou encore le montage d’usinage. Cela permet non seulement de définir et concevoir les bons montages, mais aussi d’optimiser la programmation pour éviter toute collision.
  • Prendre en compte l’encombrement des outils coupants et leur capacité à ne pas collisionner, tout en s’assurant qu’ils puissent atteindre la zone à usiner. Ainsi, un outil trop court n’est pas adapté pour usiner le fond d’une poche. À l’inverse, un outil trop gros risque de collisionner avec la pièce ou le montage d’usinage. La préparation des outils avec la FAO permet d’éviter ces risques.
  • Prévisualiser les mouvements de la machine avant de lancer la production. Il y a un côté rassurant à savoir à l’avance ce qu’il va réellement se passer une fois le programme de fabrication lancé sur la machine. Cette étape préalable permet de veiller à la fluidité des mouvements dans l’atelier. Des mouvements trop rapides et soudains peuvent prendre la machine de court et laisser des marques sur la pièce.

 

Simuler ses projets de fabrication : une étape cruciale

 

Si la simulation est une étape cruciale du projet de fabrication, c’est parce qu’elle permet de contrôler la gamme d’usinage de A à Z. Concrètement, la simulation des projets de fabrication permet de :

  • Confirmer le bon usinage de la pièce, conformément aux spécificités techniques attendues ;
  • S’assurer de la bonne préparation des montages d’usinage et des outils ;
  • Veiller à l’absence de collision, en particulier les collisions machines, celles avec le produit fini ou le produit brut en cours d’usinage ou encore avec les montages d’usinage.

Grâce à la simulation en amont des projets de fabrication, la machine est capable de réaliser le programme d’usinage dans son ensemble sans risque de blocage à cause de limitations cinématiques ou mécaniques.

TopSolid’Cam et la simulation

 

En avance sur son temps, le logiciel FAO et CFAO TopSolid’Cam intègre plusieurs niveaux de fonctionnalités :

  • Un premier niveau de simulation, rapide d’accès pour s’assurer des bonnes trajectoires d’usinage. Le calcul doit tenir compte de la mise en situation dans l’atelier (machine, montage, outils, pièce brute et finie), mais aussi éviter tout risque de collision.
  • Un niveau de vérification, conçu à l’origine pour calculer l’état de surface de la pièce finie après l’usinage. Au fil du temps, cet outil s’est perfectionné. Aujourd’hui, il permet aussi de simuler la machine en mouvement. Si des collisions sont détectées, le programmeur en est aussitôt informé.
  • Un niveau de simulation du code ISO. Le code ISO (ou G-code en anglais) désigne la description du programme en langage machine dans le logiciel TopSolid’Cam. Le fichier ISO intègre l’ensemble des instructions indispensables pour mettre la machine en mouvement. Autrement dit, c’est ce programme qui sera communiqué à la machine dans l’atelier.

Concrètement, l’objectif est de simuler le fichier écrit en G-code généré par le post-processeur. Il existe un grand nombre de langages machines. L’originalité de TopSolid’Cam réside dans sa capacité à s’adapter au bon langage machine en fonction des caractéristiques techniques de l’atelier. Pour une flexibilité optimale, TopSolid’Cam propose plusieurs post-processeurs capables de traduire le programme réalisé avec le logiciel dans le bon langage machine.

Totalement indépendant du logiciel TopSolid’Cam, l’outil de simulation est 100 % impartial. Son rôle consiste à relire et simuler le code ISO tel qu’il est écrit. Avant d’exécuter le programme sur la machine, il effectue une dernière vérification pour plus de sécurité. Cet outil de vérification est désormais indispensable dans certaines entreprises, dans le cadre de leur processus de qualité et de validation de programmes.

 

 

Alors, comment simuler vos projets de fabrication en amont ? Tout simplement en passant à la FAO ! TOPSOLID SAS vous propose une solution dédiée. TopSolid’Cam permet de simuler et vérifier les caractéristiques d’usinage avant de lancer la production. Vous souhaitez en savoir plus sur la simulation de projet en FAO ? Contactez nos équipes dès aujourd’hui !