L’échange et le partage d’informations en entreprise, constituent des clés nécessaires au bon fonctionnement des opérations. Le secteur de l’industrie, avec notamment l’augmentation du volume de données, lié à la montée en puissance des technologies digitales, n’y fait pas exception.

En CFAO, alors que les différents services ont longtemps été cloisonnés, la notion de chaîne numérique a complètement renversé la tendance. Il s’agit désormais, quelle que soit leur nature, de fluidifier et fiabiliser les échanges d’informations entre la conception et l’atelier, mais également de les interconnecter et les sécuriser avec la chaîne d’approvisionnement, les clients et les fournisseurs. Décryptage et solution !

1/ Quelle est la nature des échanges d’informations inter ou intra-entreprises ?

De la conception à la post-production, on dénombre de nombreuses opportunités d’échanges réciproques – outre le sempiternel « retour pour validation » – entre les services internes, les clients et les fournisseurs. Selon l’étape de fabrication du produit ou le degré de perméabilité entre les parties, ces flux diffèrent en termes de fréquence et d’intensité. Il est donc important de les connaître et comprendre comment l’information circule pour pouvoir les organiser.

 

A) Echanges d’informations entre le bureau d’études (BE) et le bureau des méthodes (BM)

Ces échanges réciproques, concernent la manière dont on passe de l’idée du produit à sa réalisation et son industrialisation. Ainsi, du BE vers le BM, transitent des informations liées à la modélisation 3D de la pièce, aux cotes moyennes, à la définition de la géométrie du brut (fonderie ou matricé) ou du système de fixation de la pièce sur la machine (montage d’usinage). Les demandes du BM vers le BE, sont plus de l’ordre de la précision (cotes moyennes, références de tolérance, …) ou de la révision avant lancement de la gamme d’usinage (difficulté à la réalisation d’une pièce ou impossibilité de faisabilité technique).

 

B) Echanges d’informations entre le bureau des méthodes et l’atelier :

C’est au niveau du BM que sont rédigés les modes opératoires pour chaque étape du process d’élaboration du produit, et chaque poste. Destinée à l’atelier de production, cette documentation est constituée de photos, schémas, textes, concernant les gammes de fabrication. A ce titre, les informations transmises concernent les machines à utiliser, les plans des différentes phases d’usinage (positionnement, origines, …) la liste des outils destinés à la réalisation du programme, celle des opérations d’usinage et de contrôle prévues ainsi que leur durée, les programmes de commandes numériques (CN) et les codes iso associés, … En résumé, le parfait précis de production !

Les retours de la production vers le BM concernent soit une demande de précision ou un signalement d’erreur sur les outils, les matières pièce, les cotes mesurées, etc …, soit une demande de révision avant usinage, en cas d’impossibilité technique ou de difficulté à la réalisation.

 

C) Echanges d’informations entre le bureau d’études/bureau des méthodes et les clients

Lorsque l’entreprise industrielle dispose d’un bureau d’études, c’est avec ce service que les clients interagissent. On note donc peu d’échanges directs avec le bureau des méthodes.

En revanche, dans le cadre d’une sous-traitance d’usinage en direct, c’est ce dernier qui reçoit la commande sans passer par le bureau d’études, et constitue donc  l’interlocuteur privilégié du client.

Notons que la principale nature des échanges BE/BM et leurs clients réside dans la validation des besoins. Il est par conséquent crucial de maîtriser l’information, notamment en cas d’impossibilité technique ou de difficultés à réaliser une pièce.

 

D) Echanges d’informations entre le bureau d’études/bureau des méthodes et les fournisseurs

C’est au BM que revient la charge de définir la stratégie technique et organisationnelle de fabrication des pièces pour l’atelier. Une connaissance précise des ressources en production, pour déterminer la gamme d’usinage, et une communication rigoureuse avec la production, constituent donc des pré-requis incontournables pour le service.

Dans le cadre des achats (machines-outils, outils coupants, lubrifiants, montages d’usinage …) le BM échange également avec les différentes sources d’approvisionnements : la communication doit être aussi efficace que la logistique opérationnelle, respect des délais oblige ! Même chose dans le cadre d’opérations de sous-traitance (usinage traitement, rectification, peinture, …), c’est aussi au bureau des méthodes de répondre aux besoins.

Soyons honnêtes : il est impossible de traiter un tel volume de données « à risque zéro », sans dématérialiser et automatiser. A ce titre le recours à un outil CFAO performant est impératif, si vous souhaitez contrôler et fiabiliser vos différents échanges. Reste maintenant à déterminer en fonction de vos besoins, la solution la mieux adaptée !

2/ L’importance d’échanges fiabilisés : la solution apportée par TopSolid

Le temps réel et l’ouverture à l’interconnexion entre les systèmes d’information centraux de l’entreprise, tels que l’ERP ou le PDM (Product Data Management), constituent deux des grands enjeux de l’industrie 4.0. TOPSOLID SAS sait parfaitement y répondre, à travers une gamme de logiciels CFAO tout-en-un, adaptés à différents secteurs d’activité.

Et dans le cadre précis de la fiabilisation des échanges intra et inter entreprise, les solutions TopSolid’PDM et TopSolid’ERP, relèvent les défis liés à la concentration des flux d’informations.

 

La solution TopSolid’PDM

TopSolid’PDM intègre au logiciel CFAO,  un PDM qui gère vos données techniques en fonction de vos besoins. Cet outil recueille et centralise l’intégralité de vos documents CAO au cours du PLM (Product Lifecycle Management) pour les mettre à la disposition des utilisateurs concernés, de manière fluide et homogène. L’automatisation de la chaîne numérique entre les bureaux d’étude, des méthodes, l’atelier et le service achats, garantit ainsi l’unité (via les révisions), l’intégrité et la fiabilité des échanges. Le travail collaboratif concernant des problématiques techniques, d’ingénierie ou autres documentations, est favorisé, et vos équipes n’ont plus à veiller à la fiabilité des données échangées. Une porte ouverte vers des performances accrues !

 

La solution TopSolid’ERP

Connecté aux systèmes numériques internes – logiciels de CFAO, PDM ou MES (Manufacturing Execution System) – mais aussi externes – plateformes clients et fournisseurs- l’outil traite et analyse en temps réel, l’ensemble de vos données de gestion.  Les flux d’information sont ainsi dématérialisés, uniformisés, traçables et sécurisés, sur l’ensemble de la chaîne de valeur. Le travail de vos collaborateurs est considérablement facilité, les process substantiellement accélérés, et vos décisions stratégiques et opérationnelles, complètement optimisées !

 

La CFAO peut désormais mettre en avant un travail collaboratif, se prévaloir d’une traçabilité sans faille en amont et en aval de chaque process, d’une réactivité optimum et de meilleures performances grâce à l’uniformité, l’accessibilité et la sécurisation des échanges d’information. Et votre entreprise peut compter sur les logiciels TopSolid’PDM et TopSolid’ERP pour orchestrer  tout type de flux d’informations, au sein des services internes, mais également avec vos clients et fournisseurs. Facilitateurs de l’ensemble du processus industriel, ces outils sont faciles à prendre en main et bénéficient d’un accompagnement de proximité. Considérez désormais leur valeur ajoutée comme indispensable pour répondre à vos impératifs de productivité et de compétitivité … en toute sécurité.